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SPECTACLE DE DANSE « LE SACRE DU PRINTEMPS / BOLERO »-MM Contemporary Dance Company

La tournée au Maroc de la MM Contemporary Dance Company avec le spectacle intitulé « LE SACRE DU PRINTEMPS / BOLERO« 

Chorégraphie de Michele Merola et Enrico Morelli

Production:MM Contemporary Dance Company,

Avec le soutien de:

  • Ministero per i Beni e le Attività Culturali et la Regione Emilia-Romagna
  • Fondazione Nazionale della Danza/Aterballetto
  • Teatro Asioli di Correggio
  • ASD Progetto Danza, Reggio Emilia,
  • SoDanca

Partenaire technique : Pro Music

La tournée au Maroc de la MM Contemporary Dance Company est réalisée grâce au soutien de l’Istituto Italiano di Cultura di Rabat, Ambassade d’Italia à Rabat, Regione Emilia-Romagna, avec la collaboration du Théâtre National Mohammed V de Rabat

LA COMPAGNIE

La MM Contemporary Dance Company est une compagnie de danse contemporaine dirigée par le chorégraphe Michele Merola, fondée en 1999 en tant que centre de production des évènements et des spectacles et comme promotrice de projets et d’ateliers avec l’objectif de favoriser les échanges et les alliances entre les artistes italiens et internationaux, témoins et porte-parole de la culture contemporaine.

Le répertoire de la compagnie, dont le siège est en Reggio d’Émilie, est riche et bigarré, grâce aux travaux de Michele Merola et aux créations signées par des chorégraphes européens et italiens comme Mats Ek, Gustavo Ramirez Sansano, Karl Alfred Schreiner, Emanuele Soavi, Enrico Morelli.

En 2010, la MM Contemporary Dance Company a remporté le prestigieux Prix « Danza&Danza » en tant que la meilleure compagnie émergente et aujourd’hui, elle est à tous les effets une réalité d’excellence de la danse italienne, avec une activité de spectacles consolidée sur tout le territoire nationale.

En 2017, la MM Contemporary Dance Company a remporté le Prix Europaindanza 2017 – l’éminent Prix à la chorégraphie, pour le spectacle Bolero de Michele Merola.

Depuis deux ans la compagnie est invitée dans plusieurs théâtres dans la majeure partie des régions italiennes, elle est invité aux festivals et aux revues d’envergure, elle collabore avec la quasi-totalité des circuits régionaux, et, en plus, a conquis un marché international avec des spectacles dans les pays européens et extra-européens (la Corée, la Colombie, le Canada, l’Allemagne…)

Pour la période triennale 2018-20, la MM Contemporary Dance Company est une compagnie associée du Circuit InDanza de la Région Trentin-Haut-Adige.

La compagnie est soutenue par la Région Émilie-Romagne, le Théâtre Asiolo de Correggio, ASD Progeto Danza, So Danca. Le Partenaire technique est Pro Music.

MM CONTEMPORARY DANCE COMPANY

Direction artistique : Michele Merola

Responsable d’organisation et bureau de presse : Anna Abbate

Responsable technique et dessin d’éclairage : Cristina Spelti

Administration: Francesca Acerbi

Distribution à l’etranger : Giovanni Napoli

Costumes : Nuvia Valestri, Carlotta Montanari

Maître de Ballet: Mauro Carboni, Maurizio Drudi, Enrico Morelli

Danseurs : Emiliana Campo, Paolo Lauri, Fabiana Lonardo, Giovanni Napoli, Martina Piacentino, Gloria Tombini, Cosmo Sancilio, Nicola Stasi, Lorenza Vicidomini, Giuseppe Villarosa

BOLERO

Chorégraphie: Michele Merola

Musique Maurice Ravel, Stefano Corrias

Costumi: Alessio Rosati con la collaborazione di Nuvia Valestri

Light design: Cristina Spelti

Danseurs: Paolo Lauri, Fabiana Lonardo, Giovanni Napoli, Cosmo Sancilio, Nicola Stasi, Gloria Tombini, Lorenza Vicidomini.

Un mécanisme à horlogerie d’une précision rigoureuse, Bolero (1928) est encore aujourd’hui un des morceaux les plus réputés et plus écoutés de l’histoire de la musique. Dans la réalisation d’une nouvelle version chorégraphique de Bolero, Merola s’est confronté à cette musique obsessive et répétitive, en cherchant d’en comprendre l’identité, la raison et la fonction : à la fin de ce parcours l’inspiration du chorégraphe s’est focalisée sur l’éventail inépuisable des rapports humains, e, particulier ceux de couple, dans lesquelles, souvent, on enregistre les distances réciproques et inconciliables entre hommes et femmes, ce « mur transparent » qui les sépare. Ainsi, dans les différentes nuances prisent par la danse, chorégraphie décline la variété d’humeurs qui « circulent » autour et dans le rapport de couple.

Sur cette même musique, avec la “licence” et l’inventivité qui sont le vrai rêve de chaque artiste, Stefano Corrias est intervenu. En tant que compositeur raffiné et expérimenté, Corrias a créé sa propre partition musicale, librement inspirée de la version originale du morceau de Ravel. La nouvelle partition a été composée en analysant attentivement les pages de Bolero, et elle s’intègre parfaitement avec celui-ci, en se colloquant en trois moments différents. A l’intérieur de l’écriture chorégraphique, les trois fragments soulignent les moments les plus intimes, et les plus vrais, de chacun de nous, quand on est loin des regards des autres, et loin du bruit assourdissant du monde.

Dans la version de Merola, Bolero est donc racontée comme une non-histoire, fantastique mais possible, cependant pertinente au monde réel. Depuis les coups suggestifs de la caisse claire initiale, jusqu’à « l’explosion » finale de toute l’orchestre, la danse, en symbiose étroite avec la musique, vehicule une sorte de « conte de fées amer » abstraite, allégorie de la douleur de vivre et de l’incompréhension entre les êtres humains.

Ainsi Bolero devient une métaphore de notre existence, serré dans les voies doubles que chacun expérimente dans le cours de sa propre vie, entre contradiction et dialogue, séduction et désillusion, surprise et désarroi.

Le Sacre du printemps

Chorégraphie : Enrico Morelli

Musique: Igor Stravinskij

Costumes: Nuvia Valestri

Light design: Cristina Spelti

Danseurs: Emiliana Campo, Paolo Lauri, Fabiana Lonardo, Giovanni Napoli, Martina Piacentino, Gloria Tombini, Cosmo Sancilio, Nicola Stasi, Lorenza Vicidomini, Giuseppe Villarosa.

Il 29 mai 2013, Le Sacre du Printemps de Igor Stravinskij fait cent ans : après le scandale suscité au début, avec la première version de la chorégraphie, réalisée à paris par Vaslav Nijinsky pour les Ballets Russes de Diaghilev, la partition est devenue célèbre, tant à pouvoir être reconnue à la première réplique.

Un puissant chef d’œuvre musical, écrit par un organique orchestrale au grand complet, Le Sacre est inspiré à une ancienne légende slave. Selon le récit mythique, chaque printemps une vierge devait être rituellement sacrifiée, afin que la terre puisse refleurir.

Dans sa propre interprétation de Le Sacre, le chorégraphe Enrico Morelli s’est rapproché à cette partition avec un profond respect, qui a inspiré les plus grands chorégraphes du 20e siècle. Dans l’aménagement qui s’en révèle, se reflète un revers du dynamisme haletant de notre époque. Pour combattre d’anciennes et de nouvelles peurs, et exorciser le mal de vivre qui accompagne le présent, chaque occasion est bonne pour trouver un bouc-émissaire.

À chaque fois, pour incomber la responsabilité et les craintes au coupable du moment, souvent sommairement liquidé, des choix démagogiques s’avalisent, ou des liste de proscription sont rédigées.

Ce sont autant d’épées de Damoclès, un avertissement sévère qui nous invite à regarder en arrière, à une période dans laquelle plusieurs, trop d’hommes ont été envoyé au massacre, sacrifiés à des idéologies de mort et de terreur, considérés comme des numéros sans identité, des corps privés de leur propre dignité.

Toute l’essence de la chorégraphie est là : tant que l’être humain sacrifiera ses semblables à la violence du cannibalisme aveugle, et ne choisira pas la voie du respect de l’autre, la lumière de la culture et la clarté de la raison ne prendront pas le dessus.

Ceci ne s’accomplira pas, comme nous préviennent les écrivains et les philosophes, depuis Érasme de Rotterdam jusqu’à Antonio Gramsci, depuis toujours et pour toujours, chaque individu pourra seulement penser et vouloir le mal aux autres, éliminer tous ceux font obstacle à la satisfaction de ses désirs. Chacun aura un ennemi parmi le prochain. De là dérivera la guerre de tous contre tous, à tort ou à raison.

Ainsi l’animal homme sera condamné à rester Homo homini lupus.

TRAILER della SAGRA DELLA PRIMAVERA

TRAILER di BOLERO

  • Organisé par: IIC & Ambasciata d'Italia -Rabat
  • En collaboration avec: TNM5