25 Septembre 2024
Projection du Film « Parlez à voix basse » de Esmeralda Calabria à l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma de Rabat (ISMAC) – 10:30
L’Ambassade d’Italie à Rabat et l’Institut Culturel Italien de Rabat en collaboration avec l’Association Methexis Onlus, la Fondation Hiba, le Cinéma Renaissance de Rabat, la Cinémathèque de Tanger et l’Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel et du Cinéma de Rabat (ISMAC) ont le plaisir de vous inviter à la 3ème Edition du « MedFilm Festival » qui aura lieu du 25 au 28 Septembre au Cinéma Renaissance de Rabat et du 03 au 05 Octobre 2024 à la Cinémathèque de Tanger.
SYNOPSIS:
DOCUMENTAIRE / 2022 / 84′ ITALIE
Scénario: Esmeralda Calabria
Image: Mirko Pincelli, Mattia Epifani
Montage: Esmeralda Calabria
Musique original: Redi Hasa
Producteurs: Titti Santini, Esmeralda Calabria
Production: Akifilm
Ventes internationales: Akifilm
Albanie, le pays le plus impénétrable des anciens pays communistes d’Europe. Isolationniste, staliniste et antirévisionniste. Le poids d’une mémoire qui, plus de 30 ans après la chute du régime, cohabite avec tous les personnages rencontrés dans le film. Musiciens, acteurs, réalisateurs, privilégiés et déclassés racontent les contradictions d’un système qui a le visage du dictateur Enver Hoxha, qui, tel un Grand Père, a donné et retiré. Un passé encombrant qui accentue les fragilités et les ambiguïtés de la jeune démocratie. Tout ce qui peut aujourd’hui sembler une parodie ne l’était pas à l’époque, et Redi Hasa, violoncelliste, commence un voyage qui part des souvenirs, de la peur d’oublier et du désir de stopper le temps.
Esmeralda Calabria
Née à Rome en 1964, Esmeralda Calabria a collaboré en tant que monteuse avec plusieurs réalisateurs, dont Roberto Andò, Francesca Archibugi, Giorgio Diritti, les frères D’Innocenzo, Nanni Moretti, Giuseppe Piccioni, Michele Placido et Paolo Virzì. Au cours de sa carrière, elle a remporté trois David di Donatello, deux Ciak d’oro et deux Nastri d’Argento pour son travail de montage. En tant que réalisatrice, elle a réalisé en 2007, avec Peppe Ruggiero et Andrea D’Ambrosio, son premier long-métrage Biùtiful cauntri, qui a remporté une mention spéciale au Torino Film Festival et le Nastro d’Argento du meilleur documentaire distribué. En 2016, elle a fondé la société de production Akifilm, avec laquelle elle a produit les documentaires Upwelling de Pietro Pasquetti et Silvia Jop (Prix du Jury au Vision du Réel de Nyon) ; Lievito madre, dont elle a signé le montage et la réalisation avec Concita De Gregorio (Événement spécial à la Mostra de Venise 2017) ; In questo mondo d’Anna Kauber, lauréat de la section Italiana.doc au Torino Film Festival 2018 ; et le court-métrage Preghiera della sera de Giuseppe Piccioni (Orizzonti, Mostra de Venise 2021). Après Parlate a bassa voce, elle a réalisé Ceramics of Italy. Un viaggio nella sostenibilità (2023) et monté I diari di mio padre (2024) d’Ado Hasanovic
Notes sur le film
Présenté au Torino Film Festival 40, Parlate a bassa voce est, selon les mots de la réalisatrice, « la tentative fragmentaire de raconter ce sentiment qui n’accepte pas, comme seule issue, d’oublier, d’effacer le passé, de cacher la honte et d’accepter un avenir sans conditions parce que rien ne peut être pire que ce qui a été. Il n’est même pas permis d’être trop pointilleux face aux nouvelles injustices de la jeune démocratie, on n’en a pas le droit. On ne peut pas prétendre tout raconter, mais ouvrir des fenêtres, entrer et sortir. La caméra se déplace avec des corrections de cap continues, des ratures, des omissions, des épisodes survenus sur le moment et, dans certains cas, une véritable mise en scène, construite, volontairement artificielle, pour tenter une synthèse impossible. »