VI Semaine de la cuisine italienne dans le monde
Tradition et perspectives de la Cuisine Italienne : connaissance et valorisation de la durabilité alimentaire
À l’occasion de la VI Semaine de la Cuisine Italienne dans le Monde, l’Institut Culturel Italien de Rabat propose deux initiatives.
Le premier projet est « En attendant la Semaine de la Cuisine : le cinéma est servi », une critique de 5 films, proposés du 15 au 19 novembre 2021, qui ont pour thème central ou s’inspirent de la cuisine et des traditions culinaires italiennes.
La nourriture et le cinéma ont toujours été des compagnons importants dans la vie humaine : la nourriture est un besoin physiologique, tandis que le cinéma satisfait le besoin humain d’échapper à la réalité, même pour une courte période, dès sa naissance.
Si différents et pourtant si semblables : au cinéma comme dans la nourriture nous projetons nos désirs et nos peurs. En un sens, ce sont des besoins à la fois indispensables et anthropologiques. En faisant attention, on retrouve bien d’autres caractéristiques communes entre ces deux mondes : le client d’un restaurant est prêt à payer pour profiter d’un service motivé par un besoin, tout comme le spectateur d’un film. Le cinéma et la nourriture sont tous deux des pierres angulaires de la communication sociale et du développement relationnel.
À l’écran comme en cuisine, l’évolution passe toujours par l’expérimentation. Voici un tour d’horizon des termes que l’on retrouve dans les deux secteurs : « pizza » est le nom argotique du film ; l’expression « cuisiner un film » ou « nourrir les spectateurs » est couramment utilisée, souvent une création cinématographique peut être définie comme « lourde », « indigeste » ou « sirupeuse ». L’ambition des cuisiniers et de la gastronomie moderne n’est plus de « nourrir » mais de faire rêver le convive/hôte au même titre que des œuvres d’art cinématographiques.
Comment le cinéma et la nourriture ont-ils été liés au fil du temps? Tout commença en 1895, dans l’une des premières œuvres des frères Lumière intitulée « Le répas de Bebè », où est tournée l’une des scènes les plus intimes de la vie de famille : un enfant nourri par les parents. Ce n’est pas un hasard si la nourriture devient immédiatement le protagoniste de l’écran dès les premiers films jusqu’à nos jours ; pendant toutes ces années, la nourriture a couvert les symbologies les plus variées : historiques, sociales, culturelles, érotiques, névrotiques et spirituelles. Eugenio Montale a dit :
« Ne pouvant étudier l’homme dans toutes ses facultés et habitudes, j’ai choisi la plus durable et aussi la plus agréable : la nutrition. De la façon de manger des autres, de leur choix, de leur façon de se comporter, dans ce rituel quotidien je tire des considérations générales, je remonte aux Causes et aux Fins. »
En attendant la Semaine de la Cuisine : le cinéma est servi dans un plat
Au Programme:
Lundi 15 novembre 2021 de 18h00 à 20h00
I Villani, réalisé par Daniele De Michele (2018)
18h00 Présentation
Mardi 16 novembre 2021 de 18h00 à 20h00
Déjeuner de la mi-août, réalisé par Gianni Di Gregorio (2008)
18h00 Présentation
Mercredi 17 novembre 2021 de 18h00 à 20h00
Mortadelle, réalisé par Mario Monicelli (1971)
18.00 Présentation
Jeudi 18 novembre 2021 de 18h00 à 20h00
Focaccia Blues, réalisé par Nico Cirasola (2008)
18h00 Présentation
Vendredi 19 novembre 2021 de 18h00 à 20h00
Quanto Basta, réalisé par Francesco Falaschi (2018)
18h00 Présentation
La projection de chaque film sera précédée d’une présentation critique; les films seront disponibles sur une plateforme géobloquée pendant toute la durée du projet. Heure de transmission : de 18h00 à 20h00.
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