A l’occasion du Semestre de Présidence Italienne du Conseil de l’Union Européenne, l’Ambassade d’Italie, et l’Institut Culturel Italien de Rabat, présentent le concert de Uto Ughi, violon et Bruno CaninoUTO UGHIHéritier de la tradiction qui a vu la naissance et le développement en Italie des premières grandes écoles pour violon, Uto Ughi a révélé, dès l’enfance, un talent extraordinaire : il a donné son premier concert à l’âge de 7 ans au Teatro Lirico de Milan, avec notamment la Chaconne de la Partita n. 2 de Bach et des Caprices de Paganini. C’est ensuite George Enescu, qui avait déjà été le professeur de Yehudi Menuhin, qui le prend sous sa tutelle. Quand il n’avait que 12 ans, la critique disait de lui : «Uto Ughi doit être considéré un concertiste artistiquement et humainement mûr ». En 1959 il a commencé ses grandes tournées en se produisant dans les plus importantes capitales éuropéennes. Depuis lors sa carrière n’a pas connu d’arrêt : il a joué avec les orchestres symphoniques les plus fameuses, parmi lesquelles celle du Concertgebouw d’Amsterdam, la Boston Symphony Orchestra, la Philadelphia Orchestra, la New York Philarmonic, la Washington Symphony Orchestra et bien d’autres encore, sous la direction de Barbirolli, Bychkov, Celibidache, Cluytens, Chung, Ceccato, Colin Devis, Fruhbeck de Burgos, Gatti, Gergiev, Giulini, Kondrascin, Jansons, Leitner, Lu Jia, Inbal, Maazel, Masur, Metha, Nagano, Penderecki, Prêtre, Rostropovich, Sanderling, Sargent, Sawallish, Sinopoli, Slatkin, Spivakov, Temirkanov. Uto Ughi ne limite pas ses intérêts à la musique : il est en première ligne dans la vie sociale du Pays et s’engage avec passion à la sauvegarde du patrimoine artistique national. C’est dans ce but qu’il a fondé le « Festival di Venezia », pour envisager et recueillir des fonds pour la restauration des monuments historiques de la ville. Ayant conclu cette expérience, le festival « Omaggio a Roma » se situe dans la même ligne idéale tout en visant particulièrement à la diffusion du grand patrimoine musical international : des concerts gratuits ouverts au public et tout spécialement aux jeunes et la mise en valeur des jeunes talents qui ont étudié aux Conservatoires italiens. A partir de 2003, Uto Ughi est idéateur, fondateur et directeur artistique du Festival « Uto Ughi per Roma ». Il a été récemment invité par la Présidence du Conseil des Ministres à présider une Commission chargée d’étudier une campagne de communication pour favoriser la diffusion de la musique classique chez le publique des jeunes. Le 4 septembre 1997 le Président de la République lui a conféré le titre de Chevalier de la Grande Croix pour ses mérites artistiques. En avril 2002 il a reçu la Laurea Honoris Causa en Sciences des Communications. Intense son activité discographique chez BMG Ricordi S.p.A., où il a enregistré les Concerts de Beethoven et Brahms avec Sawallish, le Concert de Tchaikowsky avce Kurt Sanderling, Mendelssohn et Bruch avec Prêtre, des Sonates de Beethoven avec Sawallish au piano, l’oeuvre intégrale des Concerts de Mozart, Viotti et Vivaldi, « Le Quattro Stagioni », trois Concerts de Paganini en tant que chef et soliste, édition inédite, le Concert de Dvorak avec Leonard Slatkin et la Philadelphia Orchestra de Londres ; les Sonates et les Parties de Bach pour violon solo. Ses dernières incisions sont : « Il Trillo del diavolo », disque « live » qui recueille les morceaux de virtuosité pour violon les plus importants ; le Concert de Schumann sous la direction de Sawallish avec la Bayerischeer Rondfuk ; les Concerts de Vivaldi avec les Filarminici de Rome ; la Symphonie Espagnole de Lalo avec l’Orchestra RAI de Turin et sous la direction de de Burgos, et la dernière incision « Violino Romantico », une recueille des morceaux de Romanticisme pour Violon les plus emblématiques, avec l’Orchestre I Filarmonici di Roma. En 2013 il a publié son livre « Quel Diavolo di un Trillo » (Ed. Einaudi), qui raconte la vie de cet Artiste, complètement consacrée à la musique. Uto Ughi joue d’un violon Guarneri del Gesù de 1744, l’un des plus beaux Guarneri existants, au ton chaud et au timbre sombre, et d’un Stradivari de 1701, appelé Kreutzer du nom du violoniste à qui il a appartenu et à qui Beethoven avait dédié sa célèbre Sonata. Programme: Giuseppe Tartini (1692-1770) Sonate pour violon en sol mineur: Il trillo del diavolo Larghetto Allegro energico Grave – Allegro assaiCésar Frank (1822-1890) Sonate en la majeur Allegro ben moderato Allegro Recitativo – fantasia Allegro poco mosso * * * * * Béla Bartók (1881-1945) Danses roumaines Camille Saint-Saëns (1835-1921) Rondo capriccioso Pablo de Sarasate (1844-1908) Fantaisie sur Carmen (opus 25)